Top articles
-
Lorsque tu me viendras
Lorsque tu me viendras belle âme déferlante Au gré de ces détours chatoyants et nacrés Je saurai reconnaître à ta main ruisselante La source solennelle de ton immensité Et nous irons cueillir les émaux infrangibles Qui s’étirent en amont de nos éternités...
-
Toi
Toi Tu vas comme nul autre Tu vas sans prétendre Tu es de chaque instant La tangible mesure La faconde Le dôme L’armature Tu es de toute errance De toute latitude Centré au cœur de la légende Sur le bout de mes toits Sur la corde qui tremble Sur l’arythmie...
-
Vois
Vois Cet amour que nous possédons Et cet amour qui nous précède Qu’une chaste et dolente fièvre Aiguise en son humanité Vois Tout se morcelle sous l’absence Et de l’absence tout renaît La source ne mendie jamais C’est le ruisselet qui s’avance Vois Sous...
-
L'aile
Je n’ai gardé de toi Qu’une ville où ruissellent Nos ombres épiflores Et nos pas aguerris Ton espoir effleurant Le sceptre de l’aurore Et tes doigts de luzerne Où se mire la nuit Et si la mort te prit Comme on prend le silence À plus pauvre que soi Pour...
-
L'étoilé
Il te fallut cent fois périr sous les décombres Et cent fois refleurir sous les derniers soleils D’aucuns te pensant mort ont dérobé ton ombre Tandis que je veillais pâle sur ton sommeil Tantôt tu m’apparus éclaboussé de gloire Tantôt tu pris la route...
-
Il est le sémaphore
Il est le sémaphore des vastes solitudes Le murmure incessant des saisons à venir La verte ritournelle qui lentement augure L’épure d’un soupir Il est le vent léger La genèse L’averse Qui parade en riant sous la nasse des cieux Alignant le soleil aux...
-
Dive joie
Ô dive joie Tu es venue Toi la sans sommeil La nubile Poser sur l’arc-en-ciel Tes breloques dociles Et sur le ciel soucieux L’alphabet de l’oubli Ô dive joie Je t’attendais Depuis l’aube des temps Je t’attendais Sur le perron d’enfance Sur la ville courroucée...
-
Dors
Dors De ton sommeil d'argile et de faïence Dors Plus près de moi encore Au ras de ton enfance Dors Sur les lèvres d'avril Sur le limon des prés Sur le vermillon fou des vestiges du temps Dors Au grand soleil de ma maison Dors La mer au loin roucoule Et...
-
Qu'importe
Qu'importe l'immanente lumière Qui frappe la lucarne Et ce goût de fougère Qui roule sur les doigts Qu'importe le matin clos Et le soir qui s'ébat Sur tes lèvres encloses Si l'absence dépose l'idée de ton regard Sylvie Méheut
-
La lumière
À la lampe d’ivoire L'empyrée de tes lèvres L'amaurose s'enfuit Dévorons la lumière Entends-tu geindre au loin Tous ces lambeaux de nous Que nous embrasons là À genoux ! À genoux ! La joie colimaçonne Et nous rions latin Et nous mimons l'automne Et nous...